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Cameroun - Cérémonie de lancement du projet RECAJUD

Illustration : Cameroun - Cérémonie de lancement du projet RECAJUD

Ce matin, du 23 novembre 2020, s’ouvrait la cérémonie de lancement officielle du projet « Renforcement des capacités des acteurs de la société civile pour l’accès à la justice des personnes en détention » porté par ASF France en partenariat avec le RECODH et Avocats Sans Frontières Cameroun.
 
Ce projet d’une durée de 18 mois est entièrement financé par le Centre de Crise et de Soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères français. Cette cérémonie, qui s’est déroulée à la chambre de commerce de Yaoundé, a eu pour but de présenter l’action et les objectifs escomptés du projet et de permettre aux parties prenantes de s’informer et de s’approprier les actions.
La cérémonie a été marquée par la présence de l’Ambassadeur de France au Cameroun, qui a apporté son soutien au projet. Par ailleurs, outre les discours des représentants des structures partenaires porteuses du projet, le Délégué régional de l’administration pénitentiaire de la région centre est venu exposer la problématique des peines alternatives devant l’assemblée. Enfin, de nombreux journalistes étaient présents et ont relayé la cérémonie de lancement du projet RECAJUD dans leurs médias.
Mais pourquoi le projet RECAJUD ?
Alors que le système législatif camerounais offre un cadre plutôt protecteur en ce qui concerne les droits de l’Homme, et qu’il existe une réelle volonté des autorités de promouvoir les droits de l’Homme, la situation des détenus reste très préoccupante. Le projet entend donc renforcer le respect des droits de l’Homme et participer à la consolidation de l’État de droit au Cameroun.
Dans ce contexte marqué par la multiplication des initiatives visant à l’humanisation des centres de détention au Cameroun, le projet souhaite accompagner les initiatives, notamment par le renforcement des capacités des membres de la chaîne pénale dans la protection et la prise en charge des personnes privées de liberté, en particulier les personnes en situation de vulnérabilité (femmes, enfants, LGBTI), et à promouvoir la mise en application des peines alternatives.
Deux résultats principaux sont escomptés au terme de la mise en œuvre de l’action.
Le projet vise en premier lieu à ce que les détenus, en particulier les personnes en situation de vulnérabilité, reçoivent une aide juridique appropriée par des membres de la chaîne pénale adéquatement formés ; et dans un deuxième temps à ce que le dialogue sur l’application effective des peines alternatives soit ouvert entre les différents acteurs intervenant dans la protection des droits des personnes privées de liberté.
ASF France remercie ses partenaires pour leur implication et leur lutte pour les droits humains, et continue à mener ses actions au Cameroun en faveur des personnes privées de détention.

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